Life 0verride : augmentation de la CRP et du Gamma GT
Bonjour les amis, Voilà quelques mois que je partage avec vous mon aventure et mon protocole « Life Override », dans lequel j’utilise la science, l’intelligence artificielle et le biohacking pour améliorer ma santé et ma longévité.
Partager tout cela avec vous, ce n’est pas que pour les bons moments, mais aussi les moins bons et comment j’y fais face.
Notez bien que ces fluctuations sont une part intégrante du processus de biohacking. Chaque résultat, même inattendu, est une occasion d’apprendre et de peaufiner son approche.
Disclaimer : ceci est *mon* expérience, ma maladie, *mon* protocole personnel de biohacking. Je ne suis pas médecin.
Nous sommes tous différents : génétique, épigénétique, condition médicale, facteurs environnementaux, etc. Ce qui est valable pour moi ne l’est pas forcément pour vous.
Dans mon cas, je suis de plus atteint de la maladie de Crohn et sous perfusion d’Infliximab toutes les 8 semaines depuis presque 5 ans.
Vous êtes libres de vos actions, de documenter et de publier vos propres retours d’expérience, mais n’oubliez pas qu’il est déconseillé de faire toute expérience, modification, supplémentation, etc. sans supervision ou avis médical.
L’état des lieux
Après plusieurs réussites incroyables, mes dernières analyses d’hier laissent apparaître 2 signes négatifs :
– Mon Gamma GT (GGT) est remonté de 81 à 111. Si cela reste des taux situés en dessous de ceux que j’ai ces 5 dernières années (j’étais encore à 206 le 15/01/24) on est loin des 75 puis 25 auxquels je suis parvenu en juillet dernier.
– Ma CRP (C-réactive protéine), un marqueur clef de l’inflammation systémique, vient d’exploser en passant de 1 à 15. Le 15/01/24 j’étais à 3.2, puis j’avais réussi à l’abaisser progressivement à 2.0 le 30/05/24, à 1.6 le 25/07/24 et enfin à 1.0 le 19 septembre dernier.
On va être clair : un passage de 1 à 15 en 8 semaines est un signe d’inflammation qu’on ne peut ignorer.
Cependant, bien que ces marqueurs soient préoccupants, je reste confiant et je vais procéder à une analyse rigoureuse ainsi qu’à des qui, je l’espère, porteront rapidement leurs fruits.
Les différentes causes possibles
Je vois plusieurs causes possibles (liste évidemment non exhaustive) :
1) Infection virale ou bactérienne récente
Depuis quelques jours, j’avais un inconfort intestinal que j’ai mis sur le compte d’un changement alimentaire effectué durant 1 ou 2 jours qui serait mal passé, mais qui a duré. Il a commencé à se dissiper il y a 2 jours à peine. Si la rootcause est de cette origine, un retour à la normale devrait avoir lieu dans les prochaines semaines.
2) Maladie de Crohn
La maladie de Crohn évolue par poussée, il est possible, que, malgré le fait que ma maladie soit sous contrôle, je subisse une nouvelle poussée inflammatoire de manière « discrète », certains éléments de mon protocole ayant des effets potentiellement immuno-démodulateurs.
3) Effet secondaire de l’Infliximab
Note : c’est la 3eme perfusion où le Remicade a été remplacé par un biosimilaire (Inflectra).
Même si c’est rare, il n’est pas impossible que j’aie développé une résistance ou une réaction immunitaire légère à l’Infliximab. Je ne considère toutefois pas cette cause comme la plus probable.
4) Sommeil
Depuis le début du mois, j’ai une récupération de mauvaise qualité. C’est à mettre en corrélation avec plusieurs changements que j’ai effectués dans ma routine de sommeil tel que pièce, lit, température, mais également l’arrêt involontaire (repris depuis 2-3 jours) de l’utilisation du stimulateur de nerf vague Nurosym (il était dans une autre pièce et j’ai oublié de l’utiliser).
5) Effet secondaire d’ajustements de mon protocole.
Certains compléments auraient pu, par « effet cumulé » ou augmentation du dosage, déclencher un « effet paradoxal » notamment concernant le GammaGT. Je pense par exemple à l’effet cumulatif de certains polyphénols qui pourrait être en cause.
Il se peut également que certains compléments déclenchent une réponse transitoire d’adaptation. Je sais que certains compléments peuvent temporairement augmenter l’inflammation avant que les défenses antioxydantes ne montent ensuite en puissance à leur tour.
Je vais donc :
– Identifier les compléments introduits récemment ainsi que les modifications de dosages effectuées.
– Identifier les compléments les plus susceptibles de créer une surcharge de travail à mon foie, même lorsqu’ils ont un rôle protecteur.
– Identifier les compléments récents à effet potentiellement immuno-modulateur.
– Évaluer chaque complément concerné
– Réduire ou arrêter temporairement les compléments identifiés comme étant le plus susceptibles d’être concernés.
Actions prises sur les compléments après analyse
1) Le resvératrol (que j’ai déjà suspendu il y a quelques jours). Lien possible avec le GGT car métabolisé par le foie. La dose élevée que je prends (1000 mg) peut exercer une pression hépatique chez des personnes sensibles. Aucun lien probable avec la CRP parce qu’il a plutôt des propriétés anti-inflammatoires.
Décision : suspension temporaire jusqu’aux prochaines analyses.
2) La Berbérine : elle est métabolisée principalement par le foie et peut indirectement avoir un lien avec la CRP en perturbant l’équilibre intestinal ou hépatique.
Décision : suspension temporaire jusqu’aux prochaines analyses.
3) GSE (l’extrait de pépin de raisin) : pas de lien notable possible avec GammaGT ou CRP car antioxydant et anti-inflammatoire.
Je l’ai réintégré à mon protocole récemment (juste après ma dernière perfusion) en l’ayant identifié comme le potentiel responsable de ma baisse spectaculaire de Gamma GT des premiers mois.
Décision : j’ai descendu la dose depuis quelques jours à 200mg. Avec une dose réduite à 200 mg/j, je reste dans une plage clinique efficace, suffisante pour soutenir ses effets antioxydants sans risquer de solliciter excessivement mon foie.
4) Sulforane : liens possibles avec GammaGT *et* CRP, car les doses que je prenais étaient supérieures aux standards cliniques. Les doses élevées peuvent induire une réponse adaptative du foie ainsi qu’une réponse inflammatoire transitoire.
Décision : arrêt temporaire et revue des dernières études cliniques sur le sujet.
5) Champignons Lion’s Mane, Cordyceps et Reishi : lien possible, mais faible avec la CRP concernant la modulation de la réponse inflammatoire.
Décision : j’ai il y a quelques jours divisé la dose par deux (cf note tout en bas) pour des raisons de légers symptômes digestifs (inconforts, ballonnements). Je maintiens uniquement le Lion’s mane (à demi-dose) et je supprime temporairement le Cordyceps et le Reishi qui ont des propriétés pouvant entraîner des réactions transitoires sur l’inflammation.
6) NAC/Glycine : lien possible avec la CRP (en cas de surdosage temporaire, NAC peut paradoxalement augmenter le stress oxydatif avant de normaliser l’inflammation).
Décision : bien que le NAC et la glycine soient hépatoprotecteurs et utiles à l’équilibre antioxydant, je limite leur dose à des niveaux standards pour éviter un éventuel surdosage transitoire le temps d’avoir de prochaines analyses.
7) Vitamine D : j’avais baissé ma consommation de 5000 UI durant peut-être une quinzaine de jours en attendant de faire un test de vitamine D pour lequel j’ai pris du retard.
Décision : reprise des 5000 UI par jour le temps d’avoir le dosage sanguin de vitamine D car cette dernière est susceptible d’affecter les 2 marqueurs (CRP & Gamma GT)
Routine récupération
Décisions :
– reprendre l’ancienne routine du sommeil jusqu’aux prochaines analyses.
– reprendre la stimulation du nerf vague via Nurosym 30 à 60 minutes par jour.
3) Activité
Décision : malgré l’hiver en approche, essayer de reprendre mon ancien rythme de marche à l’extérieur plus régulier.
4) Actions médicales
Décisions :
– Effectuer de nouvelles analyses d’ici 4 à 6 semaines pour mesurer l’impact de ces ajustements.
– Demander le cas échéant un bilan calprotectine / ferritine
La calprotectine permettra de vérifier si mon inflammation est liée à une reprise d’activité du Crohn, tandis que la ferritine évaluera un éventuel lien avec une carence ou une inflammation chronique.
Note
Certains auront remarqué que j’avais déjà procédé à des ajustements quelques jours avant mes analyses : la raison est que depuis environ 1 semaine je ressentais un inconfort intestinal (qui s’est arrêté avant-hier) et que dans le doute, j’avais fait ces ajustements pour potentiellement alléger les symptômes.
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